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'' Une femme, nue mais les cheveux couverts. Les signes de pudeur habituels sont inversés sur ce drap (suaire ?) dessiné. Il s’agit d’une évocation de Marie Madeleine devant le tombeau vide. Fragile dans sa nudité devant le miracle de la Résurrection. Mais aussi fervente, et pleine de piété devant le mystère. ''

 

Michel Durand, prêtre de Saint Polycarpe et commissaire de la 9ème Biennale d’art sacré actuel

La vie, n° 3553, 3-9 octobre 2013, ‘Attention fragiles’, pp.72-73

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'' Voici Marie-Madeleine. Sa nudité est une façon pour l’artiste de montrer cette femme se reconnaissant pour ce qu’elle est : une prostitué. Elle est ici au jardin de la Résurrection. Le Christ est là, mais elle ne le voit pas ; elle ne le reconnaîtra qu’ensuite. Elle est celle qui n’a pas immédiatement reconnu le Christ, et elle ne peut s’en cacher derrière un quelconque vêtement. Pour un chrétien, il n’y a pas de résurrection sans passage par le tombeau. C’est à dire par la reconnaissance de la mort et par la reconnaissance de ce que nous sommes. Reconnaître sa faiblesse est ce qui donne de la force. ''

 

Michel Durand

La Vie, Hors Série, Oser la fragilité, ‘À hauteur d’homme’, p.76

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